top of page

ACTUALITÉS

L'auto-Edition

 

L'auto-édition ou autoédition consiste pour un auteur à prendre lui-même en charge l'édition de ses ouvrages, sans passer par l'intermédiaire d'une maison d'édition.

Elle se distingue précisément de l'édition à compte d'éditeur ou à compte d'auteur. Dans le premier cas, en effet, l'éditeur se charge à ses frais de réaliser et diffuser l'ouvrage en rémunérant l'auteur selon les ventes, et dans le second l'éditeur s'en charge aux frais de l'auteur.

L'auto-édition, d'ailleurs souvent confondue avec l'édition à compte d'auteur, a une image souvent négative ou véhicule une idée d'amateurisme et de petits moyens, ce qui correspond à une certaine réalité, mais elle peut aussi être une option choisie et être une activité professionnelle à part entière, soit que l'auteur ait lui-même toutes les compétences requises, soit qu'il s’adresse, au même titre qu'un éditeur « officiel », à des professionnels pour chaque secteur de son activité. L'auto-éditeur est un éditeur comme les autres, avec la différence qu'il propose un « catalogue » forcément limité à sa production personnelle, et qu'il doit connaître les spécificités de « son » marché.

​

  • la saisie et mise en page : un simple traitement de texte peut suffire. Pour une mise en page avec des illustrations, des logiciels plus élaborés permettent un résultat plus dynamique.

  • les corrections : orthographe, grammaire, style, règles typographiques… peuvent se révéler être des contraintes difficiles à respecter pour l'auto-éditeur. C'est pourquoi le recours à des tiers est important : soit des professionnels de la correction, soit d'autres bonnes volontés compétentes disposées à ce travail.

  • l'impression : elle peut être éventuellement réalisée avec une imprimante personnelle pour un petit projet ; la reliure est toutefois un point délicat, car le résultat n'est pas toujours satisfaisant (reliure type spirale). Toutefois, l'impression est le plus souvent confiée à un professionnel. Le recours à un imprimeur est préférable dès que le nombre d'exemplaires devient important. Au niveau technique, pour un tirage en deçà de 500 exemplaires, on préférera la photocopie numérique qui fournit aujourd'hui des résultats de bonne qualité. Au-delà, il devient économiquement intéressant d'utiliser la technologie offset. La reliure proposée par un imprimeur est en général plus satisfaisante.

  • les formalités administratives et juridiques : elles sont très limitées. le dépôt légal se limite à l'envoi d'exemplaires après avoir rempli un formulaire simple. Le dépôt légal permet notamment d'instaurer la présomption que l'on est bien l'auteur de l'ouvrage. Faute de dépôt légal, on peut si on le souhaite, protéger le droit d'auteur par un dépôt en ligne. Il est possible également, sans que cela soit obligatoire, d'obtenir un ISBN qui lui reste impératif pour l'obtention du dépôt légal (Aux termes du décret no 8168 du 3 décembre 1981, les numéros ISBN doivent figurer sur tous les exemplaires d'une même œuvre soumise au Dépôt légal, ainsi que sur les déclarations de dépôt de l'imprimeur et de l'éditeur.)

  • La publicité : beaucoup de moyens existent, mais l'auto-éditeur, ayant en général peu de moyens à y consacrer, a tout intérêt à cibler très précisément les personnes potentiellement intéressées.

  • la diffusion : c'est la phase sans doute la plus délicate de l'auto-édition. Il existe différents moyens : choix d’un organisme de diffusion (avec les contraintes que cela implique), contacts directs avec des libraires acceptant l'ouvrage, vente directe à la suite de manifestations publiques, site Internet personnel avec vente par correspondance, recours à des sites commerciaux de vente sur Internet…

​

Certains sites internet, communément appelés plateformes d'auto-édition, proposent aux auteurs des services d'Impression à la demande, de mise en vente des livres sur leur boutique en ligne et parfois des services associés pour accompagner l'auteur auto-édité dans la promotion de son livre.

La question de la fixation du prix se pose à l'auto-éditeur. On peut rappeler, à titre indicatif, qu'en moyenne dans le milieu classique de l'édition, 55 % du prix d'un livre permet de rémunérer sa diffusion, 20 % l'impression, 18 % l'éditeur, et le reste, aux alentours de 7 %, correspond aux droits d'auteur. L'auto-éditeur, en fonction de ses choix, a des coûts de diffusion et d'édition plus limités, mais par contre des coûts d'impression souvent plus élevés (petit nombre d'exemplaires). Il demeure qu'il peut fixer en général un prix inférieur aux prix du marché.

En France, l'obtention du taux réduit de la TVA, 7 % depuis avril 2012, nécessite de remplir des conditions allégées, détaillées dans l'instruction du 12 mai 2005 modifiant la nouvelle définition fiscale du livre indiquant : – Un livre est un ensemble imprimé, illustré ou non, publié sous un titre, ayant pour objet la reproduction d’une œuvre de l’esprit d’un ou plusieurs auteurs en vue de l’enseignement, de la diffusion de la pensée et de la culture.

L'auto-édition permet de diffuser des textes qui entrent difficilement dans le cadre normal du milieu de l'édition. C'est un moyen adapté à des projets de taille modeste dans des domaines très spécialisés (histoire régionale, domaine technique…) : ainsi, une auto-édition dans le domaine de la littérature générale paraît une véritable gageure. A contrario, certains auteurs ayant réussi dans le domaine de l'édition traditionnelle peuvent choisir de devenir leur propre éditeur, avec les mêmes moyens et méthodes qu'un éditeur traditionnel : on peut citer Marc-Édouard Nabe, devenu la figure de proue de ce nouveau moyen éditorial – qu'il nomme « anti-édition ».

Le cas est relativement fréquent dans la bande dessinée, par exemple Les Éditions Albert René, créées par Albert Uderzo en 1979 pour éditer ses Astérix, la dessinatrice Claire Bretécher qui auto-édite ses albums, Jo-El Azara qui s'auto-édite sous le label Azeko, Benoît Jacques avec Benoit Jacques Books, etc.

L'auto-édition peut aussi être une option dans le domaine de l'édition théâtrale. En effet, en ce qui concerne le théâtre, l'auteur ne perçoit pas seulement des revenus sur la vente de ses livres, mais aussi et surtout sur les droits de représentation de ses œuvres, collectés par la SACD. Il peut dès lors être plus pertinent pour un dramaturge de proposer ses textes en téléchargement gratuit sur son propre site afin d'en faciliter l'accès et la circulation. En renonçant à percevoir des droits sur la vente de ses textes, un auteur de théâtre peut ainsi espérer générer davantage de montages de ses pièces et donc percevoir des revenus plus importants sous forme de droits de représentation.

Auteurs

auto-édités

Cliquez pour voir

l'image et le résumé

entier

LA RENCONTRE AVEC UN AUTEUR QUI N'EST PAS ATYPIQUE !!! Lol

ODEHIA NADACO

Bon je commencerais par la question qui tue, comment vas-tu ?

 

Question suivante !

 

Je sais que tu n’aimes pas parler de toi, mais pourrait-on avoir une petite info à ton sujet ?

 

J’ai deux furets et un piano. Ce n’est pas de LA grande info, mais ça fait partie de ma vie quotidienne et ils ne sont pas aujourd’hui avec moi par hasard.

​

Bon devenons sérieuses,

Comment as-tu su que tu voulais être écrivain?

 

Je le croyais quand j’avais entre 12 et 18 ans. Puis ça m’a passé. Je ne suis pas écrivain, je suis l’auteur d’un truc ou deux et de nombreux messages de réclamations à UPS. Le choix de la publication est donc une histoire à part entière. Knysna n’était pas voué à être publié, la preuve en est qu’il a été terminé en 2011 et sorti qu’en 2016.

 

 

Dans quelles conditions écris-tu ?

 

Je n’ai pas écrit depuis longtemps pour dire vrai. Dernièrement, j’ai seulement retouché Knysna, écris une scène d’autre chose et mes fameux messages à UPS. Si aujourd’hui je recommence, ce sera bien différent d’avant pour ce qui est des conditions.

 

 

As-tu des rituels ?

 

Allumer l’ordinateur.

 

 

Combien de temps as-tu mis pour écrire ton livre ?

 

Bonne question. Sur la totalité, ça s’est passé entre 2004 et 2011 (à peu près). Pour être plus précise, j’ai commencé vers 2004, j’ai écrit le début pendant 2 ou 3 semaines. J’ai arrêté. J’ai recommencé vers 2008, une plus grosse partie. J’ai écrit la fin en 2011. En tout, sans compter les années d’arrêt et à la louche, je dirais 4 mois.

 

Quelles sont tes sources d'inspiration ?

 

La vie.

 

Que veux-tu transmettre à travers tes livres ?

 

Puisqu’il n’y avait pas de lectorat prévu au départ, je ne souhaitais rien « transmettre », mais je cherchais à sortir des émotions. Donc, j’espère que celles-ci transparaissent.

 

Dans ton livre Knysna ton héros est très atypique, pourquoi ?

 

Je ne le considère pas comme tel. Pourquoi le trouves-tu atypique ?

 

 

Quelles étapes du processus de la publication détestes-tu ?

 

La promo. Quand tu as mis ton âme dans des écrits et que tu dois les vendre comme un baril de lessive, ça fait mal. Tu trahis tes émotions, tes personnages, toi-même. Je me déteste, je me vomis chaque soir quand, dans la journée, j’ai dû faire de la promo.

 

Quels sont tes écrivains préférés ?

 

Je n’avais pas lu depuis très longtemps avant de découvrir tous ces groupes d’auteurs et de lecteurs sur FB. Alors… j’en resterais à S. King, Preston & Child, Lovecraft, des trucs de ma jeunesse. J’aime de nombreux autres auteurs, mais je n’ai pas l’âme d’une fan. Par contre la découverte des auteurs indépendants m’a permis de trouver un souffle nouveau dans cette littérature que je trouvais sans renouvellement.

 

 

Penses-tu déjà à une autre histoire ? Si oui, un petit indice ?

 

J’ai de vieux manuscrits de mon adolescence qui demandent à être dépoussiérés. Sinon, oui, j’ai une idée. Mais elle me pose trop de problèmes de conscience pour le moment. Et si je l’écris, rien ne dit que je la publierais.

​

 

Merci pour le temps partagé ensemble et je te souhaite le meilleur pour ton livre.

​

Merci à toi. J’attends Eli’zhion avec impatience.

J'ai pas répondu j'avais peur !!! lol

bottom of page